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VDI : FAQ

  • La bande passante disponible suffira-t-elle pour que la solution fonctionne correctement sur tous les sites AMU ?

    Le 1er élément de réponse passe par une autre question : quelle est la quantité de données qui transitent par le réseau local ? En fait, elle est très faible : seul l'affichage est transporté, aucun fichier, aucune donnée, à l'exception de celles issues des périphériques d'entrée (clés USB, etc.). Voici les abaques de VMWare, éditeur de la solution Horizon :

    • utilisateur standard (pas de vidéo, travail bureautique classique) :  50 à 100 Kb/s
    • utilisateur avancé (2 écrans + vidéo)  :  2 Mb/s

    Il est de plus possible de paramétrer le client Horizon pour limiter le bande passante consommée en fonction des capacités du réseau local.

    En dehors de ce flux lié à l'affichage, tout le trafic passe entre le datacenter (là où tourne la machine virtuelle) et les ressources réseaux accédées. Ce trafic disparaît donc complètement du réseau local. La bande passante nécessaire est par conséquent relativement peu élevée, voire possiblement plus faible que dans l'ancien fonctionnement (cas des cours qui nécessitent beaucoup d'accès au réseau externe ou au stockage AMU). Dans la mesure où les serveurs VDI sont reliés au stockage AMU à 20 Gb/s alors que le débit disponible dans les salles est de 1 Gb/s à partager entre toutes les machines de la salle, les accès aux données personnelles en réseau sur l'infra AMU seront plus rapides en VDI (lien à 20 Gb/s) que dans l'ancien fonctionnement (lien au Gb/s, 20 fois inférieur...) dans la majorité des cas.

    2e élément de réponse : tous les sites AMU qui sont sur RAIMU sont au moins au Gb/s. C'est assurément très suffisant. Il existe quelques rares sites sur de la fibre SFR avec des débits moindres, pour la plupart néanmoins à 200 Mb/s ou au-delà, ce qui ne posera pas non plus problème. Voici la liste exhaustive des liaisons à débit inférieur à 200 Mb/s (dit autrement, cela signifie que tout le reste d'AMU est connecté au moins à 200 Mb/s), pour lesquelles il conviendra donc d'être prudent vis-à-vis du VDI (mais aucun déploiement n'y est prévu pour l'instant) :

    • "IUFM/DIGNE";"DIGNE LES BAINS";"Liaison Service 10M"
    • "AIX/IRT";"AIX EN PROVENCE";"Liaison Service 10M"
    • "AIX/LAFARGE";"AIX EN PROVENCE";"Liaison Service 20M"
    • "OAMP/OHP CNRS";"ST MICHEL L'OBSERVATOIRE";"Liaison Service 40M"
    • "IUT CARRIERE SOCIALES";"AIX EN PROVENCE";"Liaison Service 100M"
    • "MAR/IUP-UTD";"MARSEILLE";"Liaison Service 100M"
    • "MASTER DES METIERS DE LA MODE";"MARSEILLE";"Liaison Service 100M"
    • "IRSTEA ";"LE THOLONET";"Liaison Service 100M"
    • "ENDOUME";"MARSEILLE";"Liaison Service 100M"
    • "DIGNE/IUT";"DIGNE LES BAINS";"Liaison Service 100M"
    • "UNIVERSITE AIX MARSEILLE";"LAMBESC";"Liaison Service 100M"
  • Quelle est la tolérance aux pannes de la solution ? En cas de panne serveur ? En cas de panne réseau ?

    Panne serveur et résilience de l'architecture mise en place

    Il y a cette 1re année 5 serveurs à St-Jérôme et 5 serveurs au Pharo, tous hébergés dans le datacenter AMU, la structure universitaire la plus sûre en termes de résistances aux pannes (électrique, réseau...).

    Chacun des 2 sites est dimensionné pour pouvoir héberger 100% de la charge.

    En cas de perte de l'un des serveur dans une des salles, la charge est répartie sur les serveurs restants sans impact sur la production autre que la déconnexion de ceux des utilisateurs qui étaient connectés sur ce serveur. Ils pourront se reconnecter immédiatement. Ceci est vrai jusqu'à la perte de 4 serveurs. Mais en cas de perte de 3 serveurs, pour des questions de réponse en charge, le site déficient est automatiquement bloqué et c'est le second qui prend le relai pour l'ensemble de la solution.

    Pour information complémentaire en termes de performance, il faut savoir que l’infrastructure VDI mise en œuvre bénéficie de plusieurs Tio de mémoire et de CPU hautes fréquences, ces dernières permettant de répondre à des besoins de plusieurs dizaine de milliers d’opérations de lecture et d’écriture par seconde, avec des temps de réponse de quelques ms.

    Panne réseau

    Si le lien réseau est perdu vers un des sites AMU (de moins en moins possible au fil de l'installation de liens redondants sur toute l'université - même à Luminy ;-) ), il n'y a plus de VDI possible. Mais relativisons ce problème : aujourd'hui, sans réseau, les cours sur machines sont quasiment impossibles. Il faut se connecter au serveur d'authentification, à l'ENT, à AMEtice, accéder à des ressources en ligne... Bref, le travail est de toute façon extrêmement dégradé, VDI ou pas...

    Si le lien réseau est perdu dans une salle, alors la solution s'avère meilleure que le déploiement actuel sur PC locaux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il suffit de se déplacer dans n'importe quelle autre salle VDI (OK, il faut qu'il y en ait une de dispo...) et les machines accessibles seront exactement les mêmes.

  • Et si un des logiciels me marche pas le jour J, ou si un problème lié au VDI arrive, ai-je un plan B pour assurer le cours ?

    Petit préalable : normalement, le problème ne peut pas arriver... Vous avez demandé le logiciel au travers de Pédagiciels et vous avez donc réalisé le test qui fait partie du workflow d'installation.

    Mais imaginons tout de même que ça arrive. Pour cette première année de mise en place 2018-2019, les salles VDI seront équipées des mêmes PC que dans l'ancien fonctionnement ET nous aurons installé en local sur les PC la même image que celle accessible au travers du VDI. Il sera possible, après une action extrêmement simple sur le SI, de modifier le fonctionnement des PC de façon à ce qu'ils sortent de l'environnement VDI et démarrent avec le (ou les) système(s) installé(s) en local. Ceci devrait permettre de s'abstraire temporairemnt de tous les soucis qui seraient directement liés au VDI et nous laisser le temps nécessaire pour les régler.

  • Quid du son dans la machine virtuelle ?

    Haut-parleurs et micro locaux sont parfaitement gérés par la machine virtuelle.

  • Sur quelle puissance graphique peut-on compter dans la machine virtuelle ?

    L'architecture qui sera déployée ne permetttra pas l'exécution d'applications graphiques très gourmandes. Néanmoins, à titre d'exemple, un TD sur le logiciel de CAO 3D Solidworks a pu être réalisé en environnement VDI standard... ou presque (rendu graphique géré par le CPU et augmentation de la mémoire video dédiée à la machine virtuelle). Bref, nous (collaboration DOSI/enseignants concernés) devrons tester au cas par cas durant l'année 2018-2019. Nous solliciterons les enseignants lorsque les environnements de test seront disponibles.

  • Est-il possible, c'est un besoin pour certains cours, de faire tourner une machine virtuelle dans la machine virtuelle ?

    La réponse détaillée nécessite une petite investigation, en cours. Ceci dit, il n'y aura pas de salle concernée par ce genre d'usage candidate pour le VDI cette première année 2018-2019. Nous travaillerons lors de cette première année pour proposer une solution qui répond à ce besoin pédagogique légitime, solution que nous vous ferons tester et qui sera idéalement la plus  intégrée possible à la plateforme VDI. To be continued...